Le Fonds des Nations Unies pour l';enfance (UNICEF) s';est dit épouvanté mardi par les rapports récents faisant état de centaines d';enfants victimes d';abus sexuels pendant plusieurs années dans le district de Kasur, au Pakistan.
Selon la presse, près de quatre cents vidéos pornographiques mettant en scène les viols d';environ 280 mineurs, pour la plupart âgés de moins de 14 ans, viennent d';être saisies dans le district de Kasur. Les faits se seraient déroulés entre 2006 et 2014.
« L';UNICEF est en contact avec les autorités gouvernementales pour tenter de se faire un idée de la dimension de ce crime », a déclaré dans un communiqué de presse rendu public à Katmandou, au Népal, le Directeur régional adjoint de l';UNICEF pour l';Asie du Sud, Philippe Cori.
Tout en exprimant sa sympathie envers les victimes de ces abus, le Directeur régional adjoint a précisé qu';il est impératif pour ces enfants et leurs familles de bénéficier immédiatement de soins appropriés et d';une protection, notamment afin d';éviter un phénomène « victimisation supplémentaire ».
« Aucun enfant ne devrait souffrir de violence, d';abus ou d';exploitation. Les crimes horribles de Kasur soulignent à quel point nous devons tous faire plus pour protéger les enfants contre de tels abus », a-t-il ajouté.
L';UNICEF travaille en étroite collaboration avec les autorités pakistanaises pour prévenir et répondre à de telles situations affectant les enfants, dont la violence et les abus sexuels, a insisté M. Cori.
« Nous saluons les efforts du Pakistan pour lutter contre le problème de la maltraitance des enfants, y compris la signature par le Pakistan et de nombreux autres pays de la déclaration ';Nous protégeons'; visant à mettre fin à l';exploitation sexuelle des enfants sur Internet », a poursuivi le Directeur régional adjoint, tout en se disant prêt à travailler davantage avec les autorités locales et nationales pour accroître ces efforts.
« Nous espérons également que le gouvernement du Pakistan fera tout son possible pour traduire en justice les responsables de ces terribles exactions », a appelé M. Cori.
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